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Cahier Suster-Dugo

8 mars 2016

Ne causer que bouquins

Il aurait l'intention de ne causer que bouquins  Même s'il arrive à avoir l'air d'un niais 

Il rêve: arriver à une situation comme celle-l'a, ça serait curieux de regarder la face des gens, une à une,

essayer de voir leurs têtes dedans.

De toute façon, ça lui arrive parfois, mais ça depend des situations, des moments et des gens qui se trouvent

en face de lui en ce moment.

Ça sonne et il faut s'arrêter. Faut même courir. À bientôt.

 

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27 février 2016

Apparaître/Disparaître

La vie c'est une question d'apparaître et disparaître. C'est un zigzag qui continue pendant toute la vie. Ça arrive avec tout le monde. Surtout avec les amis qu'on a eus et qu'on a. Quelques fois tu te rappelles d'eux mais tu ne te décides pas à dire un mot. On a peur de déranger, tu dis. Mais parfois on a peur de ne pas savoir si l'on est bien reçu ou non. Et ce n'est pas mal de se soigner un peu quand on a vécu plusieurs dizaines d'années. La protection de la vie. La protection de quelques gens qui n'ont pas un petit peu d'humeur dans leur vie parce que tout est allé jusqu'à la fin de pire en pire et on a probablement perdu le peu qui avait là au fond. 

Il y a des scènes vécues qui ont resté invariables, comme une photo. Parfois c'est une instantanée. D'autres fois il y a plusieurs photogrammes qui ensemble forment une vrai scène avec une vie telle qu'il te semble la vivre juste en ce moment. 

Il peut s'agir peut-être d' un petit déjeuner dans un petit village où on t'a emmené pour une rencontre avec des garçons et filles pour échanger des expériences. Tu t'es levé très tôt, trop tôt même. Et sans savoir ni voir le chemin à cause du sommeil, de la fatigue, de ne pas avoir l'habitude, t'arrives dans un village que tu ne vois pas, tu ne peux même pas savoir si c'est beau ou Non. Et tu sors de la voiture et te diriges à une maison, dans une cuisine et tu trouves une dame, jeune dame, tu commences à voir, à ouvrir les yeux, à deviner qu'il s'agît d'une belle dame, fine, agréable, qui commence à te parler, doucement, elle te fait prendre du café pour te réveiller et du pain et il t'offre du miel et tu acceptes parce que tu n'as pas l'habitude d'en prendre pour un petit déjeuner. Et tu es enchanté. Avec tout. Tu réveilles. Totalement. Peu à peu. Parce que tu, sans te rendre compte, tu voudrais rester une bonne tranche de vie dans cette cuisine où est cette femme, cette beauté, ce petit déjeuner qui bien pourrait durer le temps de plusieurs années au moins. 

Et tu arrêtes de rêver, car la vie doit continuer. Et tu te rappelles qu'on ne peut pas rentrer à l'école ni renaître. 

21 novembre 2015

Après ces jours-là

Le temps ne pense pas. La vie continue comme toujours et ne fait pas attention à ce qui arrive jour après jour. Il faut réagir malgré les circonstances qui se produisent d'une forme ou d'une autre. 

Aujourd'hui la pluie voulait apparaître pour quelques instants, mais finalement le vent s'est montré menaçant et un peu cruel après les jours de plein soleil et calme. 

Mais les esprits luttent un peu pour échapper des mauvaises sensations eues ces jours-là, lorsque le froid a couvert le monde, les rues, les lieux oú l'on va pour faire la vie un peu plus légère quand on en a besoin. 

Et parfois on arrive à les oublier pendant quelques heures, et bientôt tout deviendra et fera partie d'une histoire qui reste là, toujours un peu plus loin. 

20 novembre 2015

À quoi ça sert?

À quoi ça sert de réussir une bonne place dans la vie que l'on mène si on va l'utiliser seulement pour mettre à son côté ses amis, ses prochains, les gens qu'on connaît? Mai, qu'est-ce qu'on va faire? Tout le monde le fait. Et tout le monde va continuer à le faire. Surtout à partir de ce moment, où il y a de la méfiance un peu partout. 

C'est-à-dire, que toutes les relations vont devenir plus pauvres, on va avoir des rapports sans mots, sans explications, pas de dialogues, tout le monde à leur maison, faire ce qu'il faut quand il faut et c'est tout. 

De toute façon on commençait déjà à le faire. Les premiers les parents ou les premiers les enfants. Tous en réalité. Avec des exceptions. Beaucoup même. Grâce à Dieu, on dirait. 

Mais on peut reconnaître que cela peut changer. Au moins, au début, quelques mois, quelques années, peut-être plus. On ne sait. 

Est-ce qu'on va oublier les différentes façons d'être de chacun, de certains types de personnes, du monde divers, avec la liberté de s'exprimer dès la solitude de quelqu'un ou dès le fait d'être ensemble, prochain, comme ils l'aiment tant de gens?

Il faudrait essayer de devenir plus humains, d'avoir la possibilité de se regarder et seulement à travers les yeux savoir si l'on peut confier à quelqu'un. Tout de suite. Depuis le premier moment. Devenir le plus innocent possible à force de vivre dans un monde qui a réfléchi et qui veut que tout le monde puisse participer de ces moments heureux qu'on trouve ici et là. Essayer d'étendre la tache du bonheur peu à peu et de plus en plus partout. 

19 novembre 2015

Six putains de minutes

Si tu viens de lire une certaine liste d'envies, tu peux voir quelques choses dans le texte, comme le jeu de mots pour les protagonistes, le topique d'un prix que l'un d'eux a eu à la loto, le fils et la fille qui laissent la maison, peut-être parce qu'ils en ont marre des parents et alors s'en vont très loin pour se dédier à leur choses, à construire leur propre vie, et beaucoup plus de choses, comme le grand mensonge, l'aventure individuelle, l'abandon, la réaction, etc

Mais ce qui me reste collé à la description, au même texte, au bonheur de lire et ressentir quelque chose de spécial ce sont les six putains de minutes de communication entre père et fille où toujours il y a de la place, une place gagnée à force d'amour et d'attention, pour la mère disparue. Ces six putains de minutes qui constituent tant de fois et conforment le sens d'une vie qui s'est un peu perdue. Comme c'est perdu la conscience d'un père dans sa maladie et sa manie de tout oublier au bout de six minutes. Au bout de ces six putains de minutes.

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18 novembre 2015

Lorsque les jours tristes arrivent

On ne pourrait jamais penser á la possibilité d'avoir peur d'être tué comme ça, au milieu de la rue, dans un concert, dans un restaurant ou un café. Et voilà que ce temps-là est arrivé. Un grand pas en arrière. L'homme qui continue à tuer l'homme. San aucune sélection, même sans une raison à exposer. Tout est mal fait, mais cette façon d'agir c'est la façon des animaux. Ou même pas des animaux. 

Poursuivre les tueurs, se défendre, attaquer ce qu'il faut, raisonnablement...  Tou cela est important et nécessaire. Mais aussi c'est important réfléchir, penser à nos vies, à nos idées, à la façon de vivre face au monde et aux personnes qui habitent notre monde. 

Tout événement est profitable et on est obligé à en profiter pour une claire analyse des comportements, même si la vie, l'unique vie qu'on a, devient le plus sacré, pour nous et pour le reste du monde. 

6 novembre 2013

La rentrée de toi même

Lorsque ça fait longtemps que tu ne marches pas dans la langue quotidienne de ces jours-là, c'est un peu ridicule vouloir faire quelque chose différent. Mis la volonté de ne pas perdre le peu que tu as pu prendre te fait retourner avec la simplicité d'un homme simple, d'un bonhomme qui ne se résiste pas à abandonner totalement.

Et tu commences à réussir quelque chose. Et tu commences à écrire des lettres et des mots, comme tu faisais ailleurs, comme tu aimais bien, comme tu aimes bien.

Et tu laisses pour un autre jour raconter quelque chose, parce que tu ne lis pas depuis beaucoup de temps, et, alors, tu ne sais rien. Ou très très peu. Et tu dois recommencer avec la lecture, avec les premiers pas, après des années de rien, des années avec les ordures, avec la paralysation des membres, de ta tête, de toi-même.

Malgré tout cela, tu es vivant. Il semble, au moins. Et te voilà. Avec une rentrée. Trés simple. Mais la voilà. Bon courage!

13 décembre 2011

Quand il lit Faiza

 

Il a commencé à lire Faiza ça fait deux jours, mais aujourd'hui il en a parlé. En réalité, il a été interrogé sur la lecture de ces jours-là et voilà. L'idée lui est venu tout d'un coup et elle est restée fixe, il ne sait pas comment ni pourquoi.

Ce n'est pas seulemet l'oeuvre, mais l'idé de l'oeuvre et le visage de Faiza, tout brune, en montrant une grande personnalité. Mais, surtout, les idées là-dedans, ses obsessions avec sa mère dans l'hotel, toujours à travailler- Et son père, là-bas, au Maroc, avec le reste de sa vie pour faire quelque chose qu'il choisit peu à peu et jour à jour.

En plus, ses rêves, les rêves de Faiza et tous ses souvenirs des programmes de la télé, quand elle était petite et puis, jeune et maintenant, pendant qu'elle écrit dans son coin. Les rêves qui arrivent à sa tête, après ses moments de vie, les moments de vie d'autres personnes, des fameux, de personnages de la télé, du cinema, où elle va passer ses soirs, de temps en temps, toujours qu'elle peut s'échapper.

Et il rêve avec ces rêves-là et ses propres rêves, ceux du travail, ceux de la famille, ceux des amis... Sa tête est pleine de rêves de Faiza et des siens, ceux qui lui appartiennent. Mais, en fin de compte, il pense que tous les rêves sont à lui, parce qu'il a conquéri ce droit, il a choisi de vivre cet énorme rêve qui est la vie même.

Cela a sonné et il doit continuer avec sa journée de boulot. Alors, tendrement, il dit au revoir aux rêves qui rest là, prêts à être pris un peu plus tard.

25 novembre 2011

Continuer

Voilà l'homme prêt à continuer la vie, sans avoir lu Weyerghans, tout étouffé par la gran quantité d'anglicismes envahissant tout chez lui, comme si les américains auraient fini avec tout.

Il n'a pas de raisons pour se rebeler même si c'est la mode un peu de droite et profité par la "un peu gauche", parce qu'il est convaincu que tout est fini les directions, qu'il y a la vie, tout es continué et il n'y a plus. Il sait qu'il reste encore des traces de la droite et de la gauche, des idées fondamentales et il ne veut descendre au sol, baisser toutes les valeurs qu'il a conservées tellement, malgré la mode.

Il se demande de quoi c'est le temps, confortablement assis et inconfortablement penché sur le petit ordinateur, les gros doigts sur le petit espace, conjuguer la puissance d'une vie avec la petite taille de la vulgarité plus commune.

Qu'est-ce qu'il arrive?

Qu'est-ce quil reste?

Peut-être seulement la raison, la passions et les même choses que toujours,  même si un peu plus fortes pace qu'elles sont tout seules et n'ont pas de structure comme ailleurs.

22 juin 2011

Le bonheur tout d'un coup

Ce n'était pas septembre, même pàs juin, je ne sais rien du tout sur le mois, je sais seulement que je l'ai vue bouger. En réalité, je voyais bouger quelque chose dans ce magasin o'u je suis allé chercher un cadeau. Et elle était l'à.

Comme je disais, elle bougeait, je  m'en suis aperçu seulement après quelques moments. Et en plus je ne voyais presque rien. Tout était un peu obscure, comme la vie et le manque d'envie de faire un cadeau que j'avais ce jour-là. C'était une obligation et je n'aime pas les obligations. Mais, dans un moment donné, elle est passée devant moi et je suis resté avec une tête de surprise qu'elle même s'est arrêté juste devant moi et m'a regardé, sans rien dire, seulement elle regardait mes yeux, un peu entre quelqu'un qui reçoit un beau cadeau et quelqu'un qui est un peu effrayée.

- Pardon?

- Oui?, j'ai dit pris par le besoin de réagir et ne pas paraître complètement idiiot.

- On se connait?

- Je ne le crois pas- J' ai dit cela et je ne voulais pas du tout le dire. Absolument pas. J'aurais pu dire n'importe quoi, un mensonge, le premier qui serait venu à ma tête.

- Mais votre regard m'est un peu connu.

Après cela, tout est allé très vite et on est allé boire un café dans le bistrot le plus proche au magasin. On s'est regardé encore aux yeux et, sans vouloir le faire, on s'est touché la main quand on est allé prendre la petite cuillère tombée. Alors là tout est allé vite et on a continué a se voir jusqu'au moment où je m'en souviens, je ne sais pas exactement pourquoi.

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