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Cahier Suster-Dugo
5 mai 2007

Trou dix (ou quelque chose change chez moi)

Là, le personnage rentré a du mal à continuer à écrire. J'essaie de le provoquer pour son apparition, même s'il s'agit d'une présence courte, en bref, un je-suis-là, encore, pas comme en avant, un nouveau être peut-être, il nous dira, il nous racontera sur ses pensées, ses rires, l'aventure de la vie qui nous a laissé un peu penché sur l'histoire avec la fille d'à côté, qui est parti, tout un mystère, il nous a laissé, même moi, la bouche ouverte, sans rien savoir de lui, d'elle, du bureau, du chef, des camarades qui se moquaient un peu de la provocation qu'il avait voulu prendre, reprendre, suivre.

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Le voyage laisse quelquefois des traces intéressantes qui peuvent nous changer. Dans ce cas-là, mon séjour dans le pays des rêves m'a laissé un peu touché par les souvenirs. Et, sans le vouloir, chaque fois que je visitais une rue, un coin, un théâtre, le cinema même, un bistrot curieux, et chaque fois que je voyais et observais les gens marcher sur la rue, avec leurs visages préoccupés, avec leur hâte, avec ce sens de la vitesse et un rénoncement à toute pensée, un fort souvenir, un doux souvenir, une odeur fine, belle, tout cela m'arrivait, me venait, sans savoir préciser exactement quel personnage, quelle vie, quel visage, quel sentiment, quel tout ou quel rien le provoquait.

Quelques jours après mon arrivée j'ai pu constater de qui s'agissait. Il a fallu penser serieusement à tout cela, me transporter à mon enfance et à ma jeunesse, pour arriver à bon port. Ce n'était pas trop difficile à le savoir, à connaître exactement le nom et les traits de la jeune fille connue, entre toutes les rapports eus dans un passé pas trés lointain, parce qu'on est très jeune encore, presqu'un quart de vie peut-être, si l'on considère une bonne moyenne.

Mais, comme je viens de dire, tellement jeune, on peut pas se confondre. On ne peut pas laisser la foi sur la première idée arrivée. Je ne peux pas croire que ce que je suis en train de penser à ce moment-là c'est la pensée definitive, la décision  d'une Sophie de cinéma.

C'est pour cela que je voulais fixer vite que la pensée de Sophie me domine, m'envahit et au même temps mon expérience et l'addition d'années dans ma tête me font penser à refléchir un peu plus, a ne pas me lancer tout d'un coup dans un sens et dans une direction qu'il faut mettre au point et contraster avec l'ensemble d'idées, expériences et le même sens commmun.

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